mardi 12 février 2013

La réserve du Corcovado

Départ aux aurores, avant même le lever du soleil pour le Parc National Corcovado.
Il a été qualifié de « lieu le plus intensément biologique sur terre ». Il s’agit de la dernière grande étendue de forêt tropicale originale d’Amérique centrale Pacifique. On y trouve plus de 500 espèces d’arbres, sans compter une belle population d'animaux tels que les coatis, les tapirs, les singes, les reptiles et une multitude d'oiseaux.
On grimpe sur un bateau pour aller jusqu'au parc. On a de la chance on voit de nouveau des dauphins pendant la traversée qui durera 1h. Le bateau était petit et nous a pas mal secoués. On a en prime un beau lever de soleil !
On accoste sur la plage et c'est une forêt tropicale qui s'étend devant nous avec une végétation touffue et abondante.
On s'engouffre à l'intérieur et on sent immédiatement l'humidité nous coller à la peau. Le soleil est déjà haut et chaud, avec la végétation qui nous entoure c'est assez étouffant. Mais on se lance à la recherche des animaux sauvages avec notre guide Greivin.
Rapidement, on croise des oiseaux colorés, des paons et un gros iguane qui se prélasse sur une branche.
Notre guide nous fait sentir plein de feuilles d'arbre. Certaines sentent les agrumes, les épices et d'autres l'ail. C'est bizarre en feuilles. Ils s'en servent dans la cuisine et on comprend mieux les parfums des plats que l'on a dégusté jusqu'ici.
On cherche le tapir, animal qui ne se trouve qu'au Corcovado, et très difficile à apercevoir. On cherche les traces sur le sol, mais on ne le trouve pas dans ces endroits de prédilections.
On continue la marche à travers la forêt. C'est très différent des autres réserves que l'on a visitées, beaucoup plus sauvage. On est encore dans la forêt primaire, mais bientôt on entre dans la secondaire, beaucoup plus dense. Il faut faire attention où on marche, vipères et insectes peuvent être partout.
On passe des petites rivières et à une dizaine de mètres de nous, c'est un caïman qui dort sur la grève... Il est tranquille et nous permet de l'observer mais il se tourne tout d'un coup et entre dans la rivière en se dirigeant dans notre direction. Greivin nous invite à partir, ce que nous faisons rapidement.
Depuis notre arrivée au Costa Rica, nous entendons régulièrement des cris de bête le soir. Il s'agit de singes hurleurs. Mais on n'a pas encore eu l'occasion de les observer. Mais nous sommes chanceux une fois de plus, puisqu'à quelques mètres au dessus de nos têtes, nous en avons quelques-uns. Ils sont tout noir et crient fort.
On verra aussi les singes écureuils qui portent leurs bébés sur le dos. Trop mignons !
Ça fait déjà 3h que l'on crapahute dans la forêt, la fatigue se fait sentir. On cherche toujours le tapir, mais toujours rien, snif. Greivin nous explique comment il est pour qu'on puisse l'identifier. Ça ressemble à un gros cochon noir avec une trompe. Il pèse environ 300kg, une belle bête!
Au détour d'un chemin, on s'arrête car on a repéré 2 toucans dans un arbre. Très joli avec son long bec jaune, différent de celui qu'on avait vu à Arenal, et un peu plus grand.
Sur une zone un peu plus dégagé où l'on voit le ciel, on aperçoit un ara rouge en vol, magnifique !
On arrive près de l'océan où on s'arrête pour pique niquer. une petite pause bienvenue. La plage sur laquelle on s'arrête se situe entre une lagune et l'océan. Les requins taureau viennent y déposer leurs bébés.
Dans l'après-midi, on verra d'autres oiseaux tels que des paons, un currasaw (gros oiseau noir avec une drôle de crète), des trogons (oiseaux colorés de la famille du quetzal)... On verra également un lézard jésus christ, qui tient son nom de son aptitude à marcher sur l'eau. On l'a vu faire, c'est marrant.
On a croisé de nombreuses araignées et divers lézards aussi.
On finira la dernière heure à chercher le tapir tant convoité (surtout par Bastien...) mais sans malheureusement parvenir à le voir. Bastien boude parce qu'il a entendu qu'un autre groupe avait aperçu un tapir et un fourmilier...
Retour au bateau, la traversée est un peu calme et une dizaine de dauphins nous font même l'honneur de venir jouer autour du bateau.
Arrivés à Bahia Drake, on profite de la fin de journée à se baigner dans les eaux chaudes du pacifique.
Encore une belle journée qui se termine. On a peut être parfois l'impression que le Costa Rica est un zoo tellement nous voyons d'animaux, mais il ne faut pas oublier que ces animaux sont à l'état sauvage préservés dans des réserves naturelles. Nous connaissons la chance que nous avons d'en avoir vu beaucoup.

















1 commentaire:

  1. Coucou
    Tout simplement trop beau j'adore quand tu nous racontes tout ça Émilie
    pas de chance pour le tapir Bastien
    gros bisous de France 'Paris' sous la grisaille avec quelques flocons
    Mam

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