vendredi 15 février 2013

Retour à San José, c'est la fin !

Ca y est c'est la fin du voyage, il faut revenir sur San José. Nous avons passé une bonne partie de la journée sur la route pour rejoindre la capitale.
On a profité une dernière fois de tous les paysages entre mers, terres et montagnes que nous offre ce magnifique pays qu'est le Costa Rica.
On passe notre dernière nuit dans un petit hôtel à Alajuela près de l'aéroport pour pouvoir prendre notre vol pour Paris via New york demain matin très tôt.

On rentre avec des milliers d'images plein la tête et des souvenirs pour toujours.

Merci de nous avoir lu, on espère qu'on a pu et su partager avec vous un peu de notre voyage et que ça vous aura plu.

PURA VIDA.


jeudi 14 février 2013

Plongée à Caño Island

"Je possède une île au large du Costa Rica..."
Ça vous dit quelque chose ? Célèbre réplique du film Jurassic park, l'île dont il est question se trouve au large du Corcovado où nous sommes, Coco Island. Il n'est pas possible d'y aller car elle est désormais protégée, mais on peut se rendre sur une île à proximité tout aussi sauvage : Caño island.
C'est l'île autour de laquelle nous avons passé la journée à faire du snorkeling (plongée en masque, palme, tuba).
Départ en bateau ce matin, la mer était agitée et les vagues nous ont malmené sur la petite embarcation. On voit au loin la isla Caño qui paraît toute petite mais une fois rapprochés, on se rend compte qu'elle ne l'est pas tant que ça.
On s'arrête sur un spot avec des rochers près de l'île. On s'équipe et a l'eau pour la première plongée. Des centaines de poissons multicolores nous entourent, c'est magnifique ! Grevin notre guide d'hier nous accompagne de nouveau. Il nous explique les poissons que l'on voit. C'est sympa de savoir que certains poissons sont dangereux et qu'ils ne faut pas les toucher parce qu'ils piquent...
On verra également le poisson dont les japonais raffolent, celui qui contient une glande mortelle qu'il faut savoir retirer pour pouvoir le manger, sinon on meurt.
Greivin nous indique de le rejoindre vite il a repéré un requin ! On a le temps de bien le voir : un requin de récif d'1 bon mètre de long avec une petite pointe blanche sur l'aileron. Brrr ça fait un peur quand même, mais il paraît qu'ils n'attaquent pas...
Bastien remonte a la surface, il a le dos et le cou qui le brule. il a été pique par quelque chose. On remonte dans le bateau, Greivin nous dit que ce n'est pas dangereux, c'est un jelly fish (une petite méduse) qui avec ces filaments pique la peau. On lui applique du vinaigre sur la peau, ça calme la brulure. Il a une petite cicatrice sur le cou avec des petits points mais ca s'estompera plus tard. Ouf !
On part pour un autre spot plus loin. Après quelques minutes de nage, on voit une jolie raie noire avec des tâches jaunes. On nagera au milieu de banc de poissons, ils sont des centaines c'est magique !
De gros poissons jaunes sont au fond de l'eau, super jolis mais vénéneux aussi, on ne s'en approche pas trop.
Et Bastien repère dans l'eau un gros requin de 2m de long ! On continue notre plongée pendant encore 1h et on profite des récifs de poissons colorés.
Une fois la plongée terminée, on est bien fatiguée d'avoir nagé autant. On nous dépose sur la plage de Josecito dans la réserve du Corcovado pour un pique nique face à la mer. Génial !
On se balade sur la plage et on remarque des macaws, de gros aras rouges. 2 d'entre eux se battent dans les arbres, ça nous a fait de belles photos.
Greivin nous montre une grosse boule dans un arbre, c'est une termitière. Il prend une petite tige de bois et la plante dedans pour récupérer des termites. Il me le tend. Euh pour quoi faire? C'est sympa mais bon c'est des termites quoi ! En fait il veut que je les mange !! Bon allez je suis pas à ça prêt, goutons ! Une fois dans la bouche, il faut la croquer avant de l'avaler. Pas mauvais, en fait ça à goût d'un légume cru, comme si on avait croqué un haricot vert cru... Pas le meilleur insecte que j'ai mangé quand même et surtout pas vraiment nourrissant vu la taille.
On finira l'après midi dans l'eau, on dirait un bain tellement l'eau est chaude.
On profite ainsi de notre dernière baignade dans le pacifique sud du Costa Rica. Demain sera notre dernier jour et nous avons pas mal de route à faire pour rejoindre la capitale San José avant de prendre l'avion samedi matin (déjà...).








mardi 12 février 2013

La réserve du Corcovado

Départ aux aurores, avant même le lever du soleil pour le Parc National Corcovado.
Il a été qualifié de « lieu le plus intensément biologique sur terre ». Il s’agit de la dernière grande étendue de forêt tropicale originale d’Amérique centrale Pacifique. On y trouve plus de 500 espèces d’arbres, sans compter une belle population d'animaux tels que les coatis, les tapirs, les singes, les reptiles et une multitude d'oiseaux.
On grimpe sur un bateau pour aller jusqu'au parc. On a de la chance on voit de nouveau des dauphins pendant la traversée qui durera 1h. Le bateau était petit et nous a pas mal secoués. On a en prime un beau lever de soleil !
On accoste sur la plage et c'est une forêt tropicale qui s'étend devant nous avec une végétation touffue et abondante.
On s'engouffre à l'intérieur et on sent immédiatement l'humidité nous coller à la peau. Le soleil est déjà haut et chaud, avec la végétation qui nous entoure c'est assez étouffant. Mais on se lance à la recherche des animaux sauvages avec notre guide Greivin.
Rapidement, on croise des oiseaux colorés, des paons et un gros iguane qui se prélasse sur une branche.
Notre guide nous fait sentir plein de feuilles d'arbre. Certaines sentent les agrumes, les épices et d'autres l'ail. C'est bizarre en feuilles. Ils s'en servent dans la cuisine et on comprend mieux les parfums des plats que l'on a dégusté jusqu'ici.
On cherche le tapir, animal qui ne se trouve qu'au Corcovado, et très difficile à apercevoir. On cherche les traces sur le sol, mais on ne le trouve pas dans ces endroits de prédilections.
On continue la marche à travers la forêt. C'est très différent des autres réserves que l'on a visitées, beaucoup plus sauvage. On est encore dans la forêt primaire, mais bientôt on entre dans la secondaire, beaucoup plus dense. Il faut faire attention où on marche, vipères et insectes peuvent être partout.
On passe des petites rivières et à une dizaine de mètres de nous, c'est un caïman qui dort sur la grève... Il est tranquille et nous permet de l'observer mais il se tourne tout d'un coup et entre dans la rivière en se dirigeant dans notre direction. Greivin nous invite à partir, ce que nous faisons rapidement.
Depuis notre arrivée au Costa Rica, nous entendons régulièrement des cris de bête le soir. Il s'agit de singes hurleurs. Mais on n'a pas encore eu l'occasion de les observer. Mais nous sommes chanceux une fois de plus, puisqu'à quelques mètres au dessus de nos têtes, nous en avons quelques-uns. Ils sont tout noir et crient fort.
On verra aussi les singes écureuils qui portent leurs bébés sur le dos. Trop mignons !
Ça fait déjà 3h que l'on crapahute dans la forêt, la fatigue se fait sentir. On cherche toujours le tapir, mais toujours rien, snif. Greivin nous explique comment il est pour qu'on puisse l'identifier. Ça ressemble à un gros cochon noir avec une trompe. Il pèse environ 300kg, une belle bête!
Au détour d'un chemin, on s'arrête car on a repéré 2 toucans dans un arbre. Très joli avec son long bec jaune, différent de celui qu'on avait vu à Arenal, et un peu plus grand.
Sur une zone un peu plus dégagé où l'on voit le ciel, on aperçoit un ara rouge en vol, magnifique !
On arrive près de l'océan où on s'arrête pour pique niquer. une petite pause bienvenue. La plage sur laquelle on s'arrête se situe entre une lagune et l'océan. Les requins taureau viennent y déposer leurs bébés.
Dans l'après-midi, on verra d'autres oiseaux tels que des paons, un currasaw (gros oiseau noir avec une drôle de crète), des trogons (oiseaux colorés de la famille du quetzal)... On verra également un lézard jésus christ, qui tient son nom de son aptitude à marcher sur l'eau. On l'a vu faire, c'est marrant.
On a croisé de nombreuses araignées et divers lézards aussi.
On finira la dernière heure à chercher le tapir tant convoité (surtout par Bastien...) mais sans malheureusement parvenir à le voir. Bastien boude parce qu'il a entendu qu'un autre groupe avait aperçu un tapir et un fourmilier...
Retour au bateau, la traversée est un peu calme et une dizaine de dauphins nous font même l'honneur de venir jouer autour du bateau.
Arrivés à Bahia Drake, on profite de la fin de journée à se baigner dans les eaux chaudes du pacifique.
Encore une belle journée qui se termine. On a peut être parfois l'impression que le Costa Rica est un zoo tellement nous voyons d'animaux, mais il ne faut pas oublier que ces animaux sont à l'état sauvage préservés dans des réserves naturelles. Nous connaissons la chance que nous avons d'en avoir vu beaucoup.

















En route pour la péninsule du Osa

Bon allez ça suffit comme ça, on a assez lézardé ! on reprend la route et les aventures ! On prend tranquillement la route pour la péninsule du Osa ce matin. Le trajet en lui-même a été folklo puisqu'après quelques minutes de route on a été bloqué par une meute de singes capucins qui nous ont barré la traversée d'un pont. On essaye d'avancer mais manifestement le plus gros n'est pas d'accord et se met en travers de notre route avec un air mauvais... On ferme les fenêtres et marche arrière pour l'avoir en visu, on a pas envie qu'il grimpe sur la voiture ! puis on réessaye d'avancer. Il y a une dizaine de singes et ils ne veulent pas bouger. Un petit coup de Klaxon et ils libèrent la voie.
Ouf ! On peut reprendre la route.
La route qui longe la côte pacifique, la transamericana, est plutôt bonne et on peut rouler à 80km/h (le max ici). On profite donc de cette belle route.
Après 3h, on fait une petite pause dans un soda (petit resto de bord de route) pour se désaltérer. L'hygiène du lieu ne nous invite pas a grignoter quelque chose... Tant pis on mangera mieux ce soir et on a encore de l'ananas frais, ça fera l'affaire.
On quitte la grande route pour s'engager sur la péninsule. Il fait très chaud et humide surtout. Les paysages sont d'ailleurs redevenus verts. Pour rejoindre la ville de Bahia Drake ou nous logerons pour la fin de notre séjour, nous avions 2 itinéraires possibles : la voie terrestre avec 60 km de route ou la voie maritime en laissant notre 4x4 sur un parking à Sierpe. On préfèrera la route, pas rassures a l'idée de laisser la voiture de loc sur un parking pendant 3 jours...
On s'était renseigné avant de partir sur l'état de la route parce qu'elle est régulièrement impraticable (ça promet), mais on nous assure que ça ira vu le temps sec qu'il a fait ces derniers jours.
Et on a pas été déçu du voyage ! 2h30 de route dont 1 bonne heure de piste caillouteuse. Ça secoue ! On croisera au passage un énorme iguane qui se dore au soleil au milieu de la route (on a ralenti a temps) et un racoon qui a tranquillement traversé devant nous. Sympa !
Mais il faut rester concentré, la route nous offre quelques surprises dont...3 gués à passer ! Il n'y avait pas trop d'eau ça allait, pas besoin de sonder la profondeur et Bastien s'en est bien sorti.
En plus des divers ponts ou plutôt passerelles en bois plus que vieilles sur lesquels il fallait passer (j'étais vraiment pas rassurée), le clou du trajet aura été le franchissement d'une rivière !! Si si, une vraie. Apres une rapide analyse du trajet à prendre, on s'est lancé et on est bien arrivés de l'autre côté de la rive. On se demande ce que ça donne en saison des pluies, impraticables c'est sûr ! J'ai filmé notre traversée pour le souvenir (mais je peux pas la mettre en ligne sur le blog). Après 5h de route nous voilà arrivé dans notre cabina nichée entre mer et forêt. Il fait très humide, les moustiques sont au rdv et font déjà leur festin de les mollets grrr !
On va se coucher tôt, départ a 5h demain matin pour l'expédition dans la réserve du Corcovado, indiquée comme la plus sauvage et la plus belle du pays. Croisons les doigts pour voir le tapir, les aras, les crocos...









lundi 11 février 2013

Farniente sur la Côte pacifique

Nous avons quitté hier la péninsule de Nicoya et le petit village de Montezuma pour rejoindre la côte pacifique.
Après 20 km de pistes, on s'est arrêté à Paquera pour prendre le ferry, une expérience sympathique ! Heureusement on est arrivé 1h avant sur les bons conseils de locaux et on était dans les premiers dans la file qui, derrière nous, s'est longuement agrandie...
On embarque sur le bateau, Bastien dans la voiture et moi avec les passagers piétons. Il y a foule, mais on se retrouve rapidement sur le bateau. Soit dit en passant, excellente organisation de l'embarquement.
On se met à l'avant avec tous les ticos, pas fous à côté du bar ;-) La musique latino bat son plein et certains dansent, c'est super sympa !
Après 1h30 de traversée, qui nous a fait gagner 4h de route (et pistes), on débarque à Puntarenas, ville sans grand intérêt. On poursuit notre route en direction de Tarcoles et son pont aux crocodiles. On en verra quelques uns se prélasser au soleil sur la grève.
Sur la route, on s'arrête à l'un des nombreux vendeurs de fruits frais qui jonchent le bord des routes. Un ananas frais coupé, miam ! Le vendeur avec qui je discute quelques minutes nous offrent de la pastèque fraîche. Une petite halte bien sympa, c'est la pura vida
Après encore 2h de route, on arrive en début d'aprem dans la ville de Parrita où se trouve notre hôtel. Loin de toute l'agitation, il est en bord de plage mais excentré parfait ! Ca veut dire au calme. Notre chambre a une vue mer, magnifique !
On a même une piscine, alors vite on enfile les maillots et à l'eau. Avec la chaleur qu'il fait ça fait du bien. Le jardin tropical abrite quelques bestioles, depuis la piscine on verra des iguanes, des écureuils qui jouent dans les arbres et des volées de pélicans.
On avait prévu d'aller ce matin au parc Manuel Antonio, mais la proprio de l'hôtel nous informe qu'il est fermé le lundi... la tuile ! Heureusement qu'on a discuté avec elle, sinon on n'aurait été malin devant le parc fermé. Du coup, journée farniente à la piscine et à la plage.
Et finalement, on se trouve tellement bien ici qu'on a décidé de ne pas aller au parc du tout demain matin ce qui nous forcerait à courir pour reprendre la route ensuite. Après avoir lu des avis sur Internet, ça a l'air d'être le dysneyland des parcs costaricains. On préfère profiter de notre dernier jour dans ce petit havre de paix.
On finira cette superbe journée à admirer le coucher de soleil sur la plage. On est tout seul. Avec ces tons orangés sur l'océan, c'est magnifique !

















vendredi 8 février 2013

Tortuga island

Arrivés dans le golf du Nicoya hier, nous voila posés pour quelques jours dans la jolie ville de Montezuma. Pour finir la journée, on prend le rythme tranquille de la ville en sirotant un verre sur la plage pour nous remettre de nos 5h de route, fatiguantes.
Les autoroutes sont limitées à 80km/h et elles ne forment pas la mejeure partie des routes... On commence à prendre le coup des pistes à 30 km/h !

Nous passons la soirée dans un petit resto de plage où l'on déguste un ceviche, spécialité de poisson mariné et cuit dans du citron et des herbes, delicieux !
Notre hôtel est un petit coin de paradis, posé sur la plage, avec un grand jardin tropical rempli de hamac et transats. Ca sent la farniente ;-)
 
Ce matin, nous avons décidé de profiter des activités balnéaires et sommes partis pour une journée en mer en direction  de Tortuga Island. Elle doit son nom à sa forme de tortue.
Départ tranquillement vers 9h (presque une grass'mat !) et en route pour 1h de bateau. Il fait chaud, le soleil tape, casquette et creme solaire sont de rigueur.
Pendant la traversée, j'aperçois quelque chose bouger, quelqu'un d'autre aussi... ce sont des dauphins !! Le capitaine ralentit et va à leur rencontre. C'est magique, ils viennent jouer autour du bateau, on les voit de très près. 
Remis de nos émotions, on repart et le capitaine nous arrête près de rochers pour faire du snorkling. Masque, tuba et palmes aux pieds, on s'est éclaté à nager parmi les poissons multicolores. Il n'y a pas de barrière de corail mais il y en avait des centaines !
On remonte à bord et le bateau nous amène jusqu' à un drôle de rocher percé au centre : le rainbow rock.
On s'arrêtera encore un peu plus loin pour un autre spot de plongée. Les poissons sont ici beaucoup plu gros, bleus, jaunes...  l'eau est moins translucide car plus profonde et il fait plus frais. Mais vu la chaleur, ca fait du bien.
Une fois remonté sur le bateau, on se désaltère avec une petite bière (ah bah oui c'est l'heure de l'apero) et direction l'île Tortue, magnifique.
Sable blanc, mer turquoise, une vraie carte postale. L'équipage nous a préparé un délicieux repas à base de poisson (du marlin je crois) et des fruits frais (ananas costa ricain bien sûr et pastèque).
On passera l'après midi à se baigner dans les eaux transparentes et se dorer la pilule sur la plage.

C'est aussi ça le Costa Rica !







jeudi 7 février 2013

Rincon de la Vieja

On est parti hier de Santa Elena pour rejoindre le Nord du pays, en direction de Rincon de la Vieja.
La route est bonne jusqu'à Liberia, en roulant sur la panamerica, l'autoroute qui traverse le pays. La seule autoroute d'ailleurs. Mais une fois passé Liberia, c'est de nouveau la piste qui nous attend. Les paysages sont très différents de ce côté du pays, plus arides, plus jaunes. Et le climat aussi est différent, beaucoup plus sec. Le ciel est bleu  sans nuages et il fait très chaud.
On prend donc la piste toute blanche et caillouteuse en direction de San Jorge où se trouve notre hôtel, au pied du volcan Rincon de la Vieja. Nous arrivons dans l'après-midi et découvrons notre hébergement...perdu au milieu de nulle part.
On va se balader dans le village mais on en fait vite le tour, puisqu'il n'y a rien ! On se croirait dans un désert.
L'hôtel est familial et la plupart des clients sont québécois. Ca fait bizarre d'entendre parler français, on a croisé peu de français ou francophones depuis notre arrivée.
Le patron nous donne les indications pour la visite du volcan pour le lendemain. Il y a plusieurs options de visites : à cheval, à pied, la demi-journée ou la journée entière. Nous choisissons de passer la journée entière pour découvrir le volcan et à pied. Je ne suis pas fan des chevaux...
On se rend donc jusqu'à la Ranger station en voiture puis commençons la balade de 2h à pied au Ricon de la Vieja. Il n'est plus possible de se rendre jusqu'au cratère mais nous pouvons encore voir les fumeroles témoignant de l'activité du volcan. Ca sent fort le souffre, dans les petits cratères, la lagune bouillonnante nous envoie ces fumées. Un peu plus loin, ce sont des cratères de boue qui bouillonnent. Dans la région il y a d'ailleurs des "spa" proposant de prendre des bains de boue, on aura pas le temps d'en profiter... Après la matinée au Rincon, nous prenons un autre chemin qui nous conduit vers une cascade. Mais la route est longue, il nous faudra 2h pour l'atteindre sur un chemin escarpé et difficile. On arrive enfin à la cascade et nous sommes récompensés par ce spectacle. On ne se sent pas de se baigner mais on trempe les jambes et ça fait du bien. Il fait très très chaud, on est crevé. Le temps de prendre notre pique nique  et de se reposer un peu et il faut rebrousser chemin. Quand je pense à ce qui nous attend, je suis déjà épuisée ! mais le parc ferme dans 2h30 et il nous faut aussi 2h pour le retour.
On arrive enfin jusqu'à la Ranger station, ouf ! je n'en peux plus, la rando était vraiment difficile.
Après plus de 6h de marche, nous quittons le volcan pour profiter de cette dernière soirée dans les terres arides du Nord. Demain nous rejoignons la péninsule du Nicoya et... la plage !









Curicancha, a la recherche du quetzal

Dernier jour à Monteverde et notre guest house nous a conseillé de visiter la réserve du Curicancha plutôt que celle du Monteverde. Seules 40 personnes sont autorisées  à rentrer dans la réserve tous les jours, nous sommes donc à l'ouverture à 7h. Notre guest house a pris rdv pour nous avec un guide naturaliste, Melvin, qui nous attend devant l'entrée.
La balade dans la réserve durera 3 h30 pendant lesquelles nous découvrons la flore et la faune, essentiellement des oiseaux, mais quels oiseaux.
En effet, nous sommes venus avec l'espoir de voir le quetzal, l'oiseau le plus difficile à apercevoir...

Melvin est un amoureux de la nature et il partage bien sa passion. Nous verrons beaucoup de ficus "constrictor", ces arbres que nous connaissons comme plante d'appartement. Ici ils mesurent plus de 10m de haut et enserrent d'autres arbres pour les faire mourir, impressionnant.
Nous apprendrons beaucoup sur sur la flore costa ricaine et comment repérer les arbres qui peuvent abriter des oiseaux (toucans, quetzal, motmot...). En effet, les oiseaux sont à la recherche des fruits pour se nourrir et notamment l'avocatier, il faut donc repérer ces arbres à fruits. Pour voir ces oiseaux, il faut aussi être très patient et attendre pendant plusieurs minutes la tête en l'air pour espérer les apercevoir. Mais notre patience à payer puisque nous avons pu voir des motmots, ces oiseaux magnifiques au plumage vert et à la tête bleue. Il appartient à la famille des quetzals, mais ce n'est toujours pas lui...
Nous verrons aussi un toucan tout vert, difficile à voir mais le téléscope de Melvin nous donne une vue parfaite de l'animal.
Nous rencontrerons également des guans noirs et et des guans au cou rouge, c'est un oiseau assez gros qui ressemble à un dindon mais perché dans les arbres. Au cours de la balade dans la forêt, nous entendons des bruits très haut dans les arbres, on observe attentivement et on aperçoit une colonie de singes araignées, exceptionnel ! Ils sont assez gros et se baladent d'arbre en arbre en nous offrant une image digne du livre de la jungle. Ils se suivent les uns les autres en prenant le même chemin. Notre guide nous explique qu'ils sentent ceux passer sur le chemin avant eux et suivent leurs traces.
Melvin était tout excité, il nous explique qu'ils sont rares à voir. Ca lui fera sa journée lol! Mais nous sommes toujours à la recherche de notre quetzal !
On revient donc vers les gros avocatiers repérés plus tôt mais sur lesquels on n'avait rien vu. Et notre chance revient puisque Melvin repère le petit oiseau vert au ventre rouge tant recherché. le voila ! Il est magnifique. C'est l'emblème du Guatemala et des mayas. Depuis le téléscope on peut prendre une photo, super notre souvenir est dans la boîte.











lundi 4 février 2013

Journée sensations fortes

Aujourd'hui sera la journée d'aventures et d'émotions ! On se rend ce matin dans un parc en pleine forêt où l'on se balade à la cime des arbres sur des ponts suspendus. Nous sommes à plus de 30m de haut et la vue est sublime. Il est tôt et nous sommes tous seuls, pas un bruit si ce n'est celui des oiseaux qui viennent chercher à manger en haut des arbres, à quelques mètres de nous.
Les premiers ponts sont petits mais rapidement ils deviennent plus longs jusqu'à atteindre près de 200m de long. Ça bouge, c'est impressionnant à cette hauteur.
Redescendus sur le plancher des vaches, on se balade ensuite dans un jardin de colibris. Ils volent partout autour de nous et nous frôlent, le bruit de leur battement d'aile est impressionnant on dirait des petits helicos ;-)
La balade en altitude de ce matin était une mise en jambe pour l'après-midi zip Line qui nous attend. Au programme, 18 tyroliennes qui s'enchaînent avec certaines à plus de 50 m de haut ! Ce n'est pas tant la hauteur qui est impressionnante, mais la longueur puisqu'elle mesure entre 100m et...1km !! On a pu faire la dernière tyrolienne de 1 km attaché tous les 2, c'était génial. On a eu notre dose de sensations fortes mais on en a aussi eu plein les yeux en volant au dessus des arbres de la forêt tropicale du Monteverde.
A peine remis de nos émotions, les guides du Canopy nous annonce une "surprise", facultative... Le tarzan swing ! Accroché à une corde, on se jette depuis une plateforme a une dizaine de mètre de haut et on se balance, comme tarzan, d'où son nom.
Ça aura été le clou de la journée. Eh bien oui, vous vous doutez bien qu'on l'a fait. Et que d'émotion de se jeter dans le vide tenu à une corde !
Une magnifique journée pleine de sensations fortes.










dimanche 3 février 2013

Sur la route du Monteverde

Départ ce matin pour Santa Elena et le Monteverde. Nous avons 130 km à parcourir. Facile me direz vous, mais c'est sans compter notre choix d'itinéraire... Dans tous les cas, il nous fallait faire le tour du lac Arenal, mais arrivés à mi-chemin, nous avions le choix entre la grande route qui nous faisait rentrer dans les terres ou poursuivre le long du lac en empruntant une piste. C'est cette dernière que nous avons prise et nous avons mis plus de 4h pour atteindre Santa Elena.
Meme si la route était difficile, en roulant a 20 km/h et secoués sans tous les sens, cela valait le coup. On a expérimenté l'utilisation du 4x4, Bastien l'a manié comme un chef !
Cette route nous a permis d'admirer de magnifiques paysages : des plantations de café, des flancs verdoyants, des rivières...
On a croisé très peu de monde sur cette route, excepté des vaches ( même sur la route) des chevaux et des oiseaux, notamment des ubus à tête rouge (on dirait un vautour).
Après plusieurs heures de route on trouve une cafétéria et panederia (vous aurez compris le 1er ;-) et le 2ème ressemble à une boulangerie, mais pas vraiment comme chez nous...). On dégustera un bon café Costa ricain préparé à la chaussette (si si !) et un pudding.
Arrivés à Santa Elena en fin d'après midi, on admire le coucher de soleil qui descend sur la péninsule de nicoya, sublime !